Matériel: – une boite en métal avec un couvercle en plastique
– des jetons de poker (une dizaine, ça suffit)
Procédure: A l’aide d’un cutter, découper une fente sur le couvercle et voilà c’est terminé!
Ma fille, qui a maintenant un an, ne se lasse pas de mettre chaque pièce , l’une après l’autre, dans sa tire-lire et écouter le bruit caractéristique du métal lorsque la pièce tombe.
Today be thankful and think of how rich you are.
Your family is priceless,
your time is gold
and your health is wealth.
Lorsque qu’on allaite excusivement, le passage à la nourriture solide est de l’ordre du grand mystère, d’où le rendez-vous tant attendu avec le pédiatre pour en parler:
“Avec quel légume doit-on commencer? Quelle quantité? À quelle heure? Comment? Quand augmenter les quantités? Qu’est ce qu’il ne faut pas donner? Pourquoi?”J’avais tellement de questions en tête qu’il manquait peu pour que j’y aille avec mon carnet de notes.
Ce jour arriva alors que Sushi n’avait que 5 mois ½ et faut dire, j’ai vite déchanté. Tout d’abord, je n’ai pas eu la chance de voir le pédiatre; en Espagne, il y a une infirmière qui s’occupe des soins basiques et appelle le pédiatre pour les soins un peu plus complexes. Je suis tombée sur une infirmière blasée, avec que très peu d’empathie pour les jeunes mamans comme moi. Elle m’a bien sûr fait comprendre que je n’étais pas très fute-fute et que la diversification était simple comme bonjour. C’est vrai, ce n’est pas si compliqué (après coup) mais il ne s’agit pas de faire n’importe quoi non plus. Et bien, j’ai été servie. Voilà la procédure à suivre selon cette infirmière: commencer dés à présent avec un mélange de 5-6 fruits crus et mixés.
– Maintenant? Et l’OMS qui dit “lait maternel exclusif jusqu’à 6 mois”, c’est du pipot ?
– Un mélange de 5-6 fruits?? Et comment reconnaître l’allergie à un fruit? Et une saveur salade de fruit est loin d’être l’idéal pour éduquer le palais de nos futurs gourmets.
– CRUS??? Et les risques d’indigestion, crampes d’estomac, diahrrées ?
Je rentre chez moi,déçue, énervée et pas plus avancée dans la démarche à suivre, je me réfugie alors chez mon pote google, et là, 2ème déception: pas un tableau de diversification qui ressemble à l’autre, ils se contredisent tous, bref le chaos.
Ce qui m’a sauvé? Un article dans un magazine bébé qui invalidait les raisons d’introduction d’aliments à différentes étapes. En résumé, l’introduction de différents aliments devait se faire en fonction de la facilité de digestion car rien ne prouvait les risques d’allergies! Et, information cruciale lorsqu’on allaite le lait maternel reste la principale source d’alimentation et de nutrition jusqu’à l’âge de 1 an.
A la vue de ces nouvelles infos, tout devient miraculeusement plus facile. Fini les prises de têtes et la pesée de chaque bout de viande de peur que bébé n’ingère pas assez de protéines et fini l’éternelle question: “et ça, on peut?” …”Oui, on peut.” YES, WE CAN!
Passé le premier mois où on commence prudemment avec carottes, poireaux,courgettes, pommes de terres, patates douces, citrouille en essayant toutes les combinaisons possibles et inimaginables on passe à l’introduction du poulet, poisson blanc et viande rouge en commençant par de toutes petites quantités et en augmentant petit à petit. Et pour les fruits et les légumes, le mot d’ordre est DECOUVERTE. Peu importe les quantités, l’essentiel étant la variété de goût, de couleur et de texture. Les condiments, on peut? Yes, we can. Les herbes aromatiques, on peut? Yes, we can. Les épices, on peut? Yes, we can. Mais toujours avec du bon sens, il ne s’agit pas de faire un pot-pourri d’épices et d’herbes aromatiques mais plutôt de relever le gout de certains aliments ou de mettre une saveur différente à la purée de la veillle. Le mot d’ordre, DECOUVERTE. La diversification –découverte est un voyage quotidien dans un monde de sensations nouvelles et fascinantes pour nos petits bouts de choux. Sushi goûte et mange de tout: du navet au citron en passant par l’oignon cru, rien ne lui paraît désagréable et lorsqu’ elle découvre une saveur nouvelle, elle pousse de petits cris de joie et d’impatience pour nous faire comprendre qu’elle apprécie réellement. Cuisiner pour Sushi est devenu un vrai plaisir et les repas, des petits moments de complicité. Bref, un régal.
Il vous faut:
Un mari qui vous pique l’ordinateur
– Un carton (de la taille qui vous convient)
– Une paire de ciseaux, de la colle pour tissu, du fil, une aiguille
– Un vieux jean
Procédure: trés trés facile, niveau extra débutant
– Découpez les jambes du jeans – en prendre une , faire le tour du carton avec pour voir à peu près comment vous allez la coller.
– Encollez les faces de la boîte- 3 faces qui se suivent – puis collez le pan de tissu dessus.
– Avec ce qui dépasse, on peut recouvrir une 4eme face, et c’est là que le fil et l’aiguille entrent en jeu – il faut essayer de replier le jeans sur la 4ème face comme si on emballait un paquet cadeau – faites quelques points de couture pour tenir le tout- les couches de dessous, on peut les coller avec la colle à tissu ou même du vieux scotch- ça ne se voit pas.
– Et voilà il ne reste plus qu’une face_ prendre l’autre jambe- découper la taille désirée- encoller la boite et coller!
– Repliez les rebords de tissu à l’intérieur de la boîte (en haut) et coller avec de la colle à tissu ou du scotch double face
– Peut être amélioré si on colle un autre tissu fin à l’intérieur de la boîte avant de replier les rebords – le faire avant de coller le jeans. Moi j’y ai pensé trop tard!
Et voilà le résultat!
Les berceuses : voilà une manière sympa d’introduire l’anglais dès le plus jeune âge et tout en douceur. Alors voici cinq des plus célèbres berceuses en anglais. Elles sont très douces et mélodieuses.
– Lullaby and goodnight (Brahm’s Lullaby) (ma préférée)
– All the pretty horses
– Hush little baby
– Rock-a-bye baby
– Twinkle, twinkle, little star
Loin de moi l’idée de faire de la pub pour l’entreprise que je vais citer, mais ils ont regroupé ces 5 magnifiques berceuses sur leur site (avec une trés belle voix) et on peut les télécharger gratuitement ; alors voici le lien http://www.johnsonsbabyme.com/en/lullabies
J’ avais promis de vous expliquer et de détailler les techniques de massage que j’apprenais à mon atelier hebdomadaire, mais en écrivant je me suis rendue compte que la description des mouvements est bien trop fastidieuse et complexe et que finalement, rien ne vaut mieux qu’une video. C’est Shantala, une jeune femme que le docteur Frederic Leboyer a rencontré en Inde et dont il a appris les techniques de massage indoues traditionelles. Il les a importé en Europe et il a appelé ce type de massage l’art Shantala. Alors je vous invite à voir cette video qui vous laissera certainement bouche bée. Remarquez l’assurance et la fermeté de ses gestes, le tout enveloppé de délicatesse. Voilà le niveau auquel nous aspirons!
Petite astuce pour s’amuser dans le bain ou dans la piscine
Une ex-journaliste américaine expatriée en France flatte l’égo des mamans françaises dans son livre “Bringing up Bébé” et nous explique à travers des anecdotes pleines d’humour à quel point, nous, mamans françaises, avons énormément de bon sens et éduquons nos enfants avec un savoir-faire presque inné, alors que les mamans américaines se perdent dans un million de theories d’éducation et en font trop au detriment du bien-être de l’enfant.
Ce livre, objet de controverse car miné de clichés, m’a vraiment plu. Tout d’abord, je l’ai trouvé très agréable à lire (en anglais) et instructif aussi. Il est venu juste au moment où j’allais basculé dans la perdition américaine. A vouloir tout ce qu’il a de mieux pour mon enfant, j’en faisais presque une obsession. Ce livre m’a permis de relativiser un peu et d’écouter mon intuition maternelle, cette capacité naturelle à élever des enfants qui est en chacun de nous (ou tout au moins dans le gène français !).
”Il n’y a pas de mère parfaite” je sais, mais j’avais beau être théoriquement d’accord, une petite voie me chuchotait “sauf toi!” (lol) alors que maintenant cette phrase libère un tas de pressions dans ma frénésie “tout pour mon bébé”. En lisant ce livre, on se rend bien compte que la française n’est pas une mère parfaite mais c’est quand même la meilleure! Oui, notre éducation est forte de bon sens et il n’y a pas de quoi stresser et vouloir trop en faire. Notre enfant évoluera parfaitement même s’il n’a pas écouté Mozart avant de naitre et communiqué avec le language des signes avant de parler.
En français, ce livre s’intitule “Bébé made in France” mais je vous conseille vivement de le lire en VO car l’humour et le style sont sans pareilles. Pour les curieuses mais paresseuses, voici ce que j’en ai personnellement tiré:
– nos décisions éducatives sont importantes mais pas chacunes d’elles ont des conséquences majeures sur le développement de notre enfant
-pour avoir de l’autorité il faut dire oui tout le temps sauf quand il y a danger
– penser à nous mêmes, à nos désirs, envies et besoins, ce n’est pas de l’égoïsme mais une recherche d’équilibre
-envoyer notre enfant en vacances chez la grand-mère, ce n’est pas l’abandonner mais le rendre autonome
– et manger des crudités avant chaque repas principal, c’est tout frenchy !
Voilà, juste où cas vous ne savez pas quoi lire le temps que bébé barbotte dans la pateaugeoire….
J’écris ce billet pour avoir un souvenir de ce jour où j’éprouve une joie intense. Aujourd’hui, une amie qui m’est très chère, m’a offert « the » cadeau. Marie m’a prêté beaucoup d’affaires pour Sushi et je lui en suis très reconnaissante mais je ne saurais jamais assez la remercier pour ce coussin d’allaitement qu’elle m’a si gentiment permis de garder.
Avant la naissance de Sushi, je n’avais pas prévu d’ acheter un coussin car je croyais que c’était une invention marketing qui n’avait que trés peu d’utilité et le prix était plutôt désuasif: 60€ pour un coussin, ça fait mal.
Après la naissance de Sushi, Marie est venue me rendre visite avec un tas dchoses pour la petite, des jouets, des habits, un joli doudou lapin et un coussin d’allaitement. Enorme! Ça m’a paru. Je l’ai utilisé depuis ce jour, tant bien que mal car je ne savais pas toujours très bien comment le mettre. Mais malgré nos débuts un peu maladroits, jour aprés jour, il était là, avec nous. Aujourd’hui,il trône comme un chef sur le canapé et c’est le point de rdv entre Sushi et moi lorsque c’est l’heure de la têtée.
C’est un coussin super pratique!(L’éloge ne fait que commencer.) D’ailleurs il est assez original dans sa forme car plutôt que de ressembler à une demi-bouée, il est conçu comme un boomrang, ce qui le rend d’autant plus confortable pour bébé et pour maman. C’est un modèle acheté en Angleterre, et je n’en ai pas vu de similaires ici (en Espagne). De par sa forme, il permet d’avoir le confort d’un fauteuil dans un canapé. En effet, il est, à mon avis, non seulement indispensable pour un allaitement commode mais il est également super confortable quand on cale son dos dedans, comme en ce moment même,où j’écris avec l’ordinateur sur mes genoux et mon dos bien calé dans dans ces grosses pattes d’ours. Je le kiffe trop ce coussin!! D’ailleurs, sans lui, je n’aurais jamais eu le temps de faire mon baby blog (!), car tout en donnant la têtée à Sushi j’ai une main libre (ou même les deux si je veux!!) pour surfer sur Internet…!!
Mais ce coussin, ce n’est plus n’importe quel coussin. (L’éloge continue) Bon, mise à part que c’est le must de toutes les familles de coussins confondus, c’est surtout devenu notre coussin: ce coussin où j’ai nourri mon enfant depuis sa naissance (quasiment), ce coussin surlequel nous avons passé un nombre incalculable d’heures, ce coussin qui nous a permis d’avoir un allaitement heureux, , ce coussin qui était là dans les débuts difficiles et qui est là aujourd’hui avec nous, comme s’il l’ avait toujours été.
Alors je remercie Dieu de m’avoir mis Marie et son coussin sur mon chemin et je remercie Marie, du fond du coeur, pour ce merveilleux cadeau.
Sentir sa chaleur, son odeur
La douceur de ses cheveux,
Battre son coeur
Son souffle se rythme au mien
Ou le mien au sien,
Je ne sais plus, je ne pense plus
Je vis ce moment présent, présente
Avec tous mes sens
Je la sens
Hmmm…Que c’est bon!
Voilà ce que je ressens lorsque Sushi dort sur ma poitrine, tout contre moi. C’est une sensation unique, quelque chose que je ressens physiquement au fond de ma poitrine, un je ne sais quoi qui réchauffe et chatouille mon coeur.
Il faut que je la mette au lit pour entamer la liste des choses que je me suis promise de faire une fois qu’elle ferait sa sieste mais quand ce moment arrive, jme dis « allez, juste 5 minutes » et je ferme les yeux.
C’est trop bon, c’est comme si une araignée (genre de dessin animé, la gentille) tissait une toile entre nous et la tissait de plus en plus fort. Et moi, je sens chaque petit fil me faire des guili-guilis au coeur.
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